lundi 30 janvier 2012

« Une maîtrise pour les enseignants du secondaire?



http://www.net-infirmiers.com/category/infirmiers-infirmieres/

J’ai lu dernièrement dans le quotidien « 24 H » un article portant sur l’enseignement qui m’a interpellée. Encore aujourd’hui, alors que je naviguais sur internet, j’ai trouvé un autre article presque similaire à celui que j’avais lu dans le « 24 H » où Mme. Monique Brodeur, doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal estime envisageable d’exiger une formation de maitrise aux futurs enseignants. Il est écrit dans cet article que selon madame la doyenne : « (…) plus il y aura d’enseignants possédant un diplôme de deuxième cycle, mieux se portera le statut des professeurs. » Cette affirmation m’a beaucoup troublée, car cela me confirmer que même certaines personnes qui travaillent dans le domaine de l’éducation sous-estiment la profession enseignante.

De plus, étant étudiante au premier cycle en adaptation scolaire, je trouve déjà que notre formation est assez longue alors, imaginez si on la prolongeait de deux ans. En ce qui me concerne, j’ai constaté qu’il y avait quelques cours qui ne sont pas nécessairement formateurs, autrement dit, beaucoup de notions se répètent. Donc, au lieu de vouloir prolonger la formation de deux années, il faudrait peut-être retirer les cours qui sont redondants et les remplacer par des cours pertinents pour notre formation enseignante. 

Personnellement, je crois que la structure de notre programme est à revoir et selon moi, l’obtention d’une maitrise ne changera pas la perception qu’ont les gens de la profession enseignante.

Voici la source de l'article: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/education/archives/2012/01/20120110-200350.html

4 commentaires:

  1. Bonjour Meriem,

    Tu affirmes que la perception de Mme Brodeur peut sembler sous-estimer la profession enseignante et je suis d'accord avec ton affirmation. Par contre, plusieurs professionnels ont déjà besoin des études du deuxième et même du troisième cycle pour travailler dans leur domaine. On a simplement à penser aux psychoéducateurs et aux psychologues. Personnellement, je crois que les années de plus à la maîtrise permettent d'approfondir nos réflexions et nos démarches. Cela peut être très redondant! La maîtrise est aussi une démarche personnelle et très spécifique. Je crois que ce n'est pas absolument essentiel pour des enseignants qui travaillent dans un milieu plus général et pratique.
    Stéphanie Durand

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    1. Bonsoir Stéphanie,

      Je partage ton opinion lorsque tu dis que certaines personnes veulent percer dans le domaine, et ce, en accédant aux études supérieures et c'est très bien. Toutefois, ce qui est absurde est que Mme. Brodeur sous-entend que pour être enseignant titulaire, il faudrait une maîtrise, en plus d'un baccalauréat.

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  2. Bonjour Meriem,

    J'ai, moi-même, envie de faire une maîtrise dans quelques années pour me spécialiser davantage dans un domaine bien précis. J'aimerais bien avoir plus de formation selon le type d'élèves que j'aurai dans ma future classe. Toutefois, je ne suis pas prête à faire une maîtrise immédiatement après mon BAC, car je veux vivre du concret et la réalité d'une enseignante. Je trouve aussi que certains cours manquent de pertinence, mais je me dis que peut-être un jour, nous allons découvrir leur utilité. Cependant, j'aimerais bien participer à des cours plus pratiques ou avoir plus de journées de stage. Je trouve que nous n'avons pas assez de formation pratique près de la réalité scolaire d'aujourd'hui.
    Également, la maîtrise permet d'approfondir nos analyses réflexives comme Stéphanie Durand l'affirme, mais aussi elle permet d'augmenter le salaire de départ d'un enseignant au 6e échelon tout en sachant qu'un diplômé du Baccalauréat est au 3e.

    Référence:
    http://www.fse.qc.net/conventions-collectives-et-autres-droits/conventions-collectives/nationale/index.html

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  3. Bonsoir Joëlle,

    Je n'en disconviens pas! Mais j'espère qu'un jour nous découvrirons l'utilité de ces quelques cours, car c'est décourageant parfois, surtout lorsque certains professionnels te disent que ce que vous apprenez ne compte pas, c'est sur le terrain que "ça se passe"!

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